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Les Travaux

REUNION PUBLIQUE
le MARDI 3 AVRIL 2007
au Centre Culturel Alain POHER d'ABLON sur SEINE
de 20h30 à 23 heures
avec la participation de
ROGER-GERARD SCHWARTZENBERG
et le 23 avril à VILLENEUVE LE ROI


Mardi 6 février
ghhefgh
DEBAT PARTICIPATIF
"sur le thème de
LA VIE CHERE"
à 20h30
à ABLON
(Centre CULTUREL Alain POHER
)

Zoom sur le Projet
Vous pouvez consulter le texte intégral du Projet socialiste pour la France au format HTML ou lire le tract sous forme de livre Flash en cliquant ici.
Vous pouvez aussi le trouver en librairie aux éditions Robert Laffont

Premier tour de l'élection Présidentielle : dimanche 22 avril 2007.
Second tour : 6 mai 2007
Les élections législatives auront lieu les 10 et 17 juin 2007.

Le VENDREDI 29 septembre 2006 SEGOLENE se déclare CANDIDATE.
Pour voir la Vidéo cliquez

En 2006 on s'inscrit, en 2007 on gagne !
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Pour faire gagner la gauche en 2007, inscrivez-vous et faites inscrire vos amis sur les listes électorales...

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SEGOLENE ROYAL

a été investie le 16 novembre 2006

Candidate du Parti Socialiste

à la Présidence de la République.

 

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Assemblée Nationale

Autres Travaux

18 octobre 2006 3 18 /10 /octobre /2006 21:28
Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a estimé mardi soir que le débat télévisé entre les trois candidats à l'investiture socialiste "a été à l'honneur du PS" et que c'est le projet du parti pour 2007 qui en "est sorti vainqueur".

 

"Le débat a été à l'honneur du Parti socialiste, parce qu'il a été respectueux, qu'il a été clair sur les orientations et les conceptions de chacun et chacune, et qu'il a été de qualité, pour les trois protagonistes", a ajouté M. Hollande.

"Pour le PS, être capable de montrer qu'il a cette capacité, cette diversité et ces talents, c'est plutôt une chance", a-t-il encore dit. "Pour celle et ceux qui s'inquiétaient, et il y avait parfois des raisons, d'une dérive du débat", son déroulement a "retourné [les choses] en faveur de l'idée même de cette initiative", a-t-il conclu.

Le MONDE du jeudi 19 octobre 2006

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14 octobre 2006 6 14 /10 /octobre /2006 21:48

article paru à la Réunion le Vendredi 13 octobre 2006  

«L'État doit tenir sa parole et la République ses promesses. C'est à cette condition que La Réunion pourra saisir sa chance de développement» a noté Ségolène Royal dans le meeting qu'elle a tenue ce vendredi soir 13 octobre 2006 à Saint-Joseph.

Elle a ensuite estimé «qu'ici plus qu'ailleurs en France, le pacte social est rompu» Elle faisait ainsi allusion à l'échec scolaire «qui est le double de celui de la métropole». L'un des moyens d'y remédier, disait-elle, est de recruter des enseignants réunionnais.

Elargissant son propos, elle déplorait que «trop souvent les jeunes Réunionnais diplômés n'ont pas accès aux postes à responsabilités dans les entreprises». Elle proposait que dans les appels d'offres, la préférence soit donnée aux sociétés favorisant le recrutement local.

Défiscalisation

Continuant sur le chapitre économique, elle remarquait que la loi de défiscalisation devrait être remise à plat «afin d'éviter les effets d'aubaine où l'argent va à l'argent.

La défiscalisation doit uniquement bénéficier aux entreprises investissement à La Réunion». Elle plaidait également en faveur de la mise en place d'un observatoire des prix et d'un observatoire de la société réunionnaise «pour déterminer les dysfonctionnements».

Disant qu'elle a «dans l'intelligence collective réunionnaise beaucoup de propositions et de solutions pour le développement de La Réunion», elle s'engageait «demain vous aurez les moyens de prendre en main votre développement».

«Le Président doit intervenir»

Plus tôt dans la journée la candidate à l'investiture du parti socialiste avait rencontré à Saint-Paul des représentants d'association de lutte de proximité contre le chikungunya. «J'interpelle le Président de la République sur la lutte contre le chikungunya. Il doit intervenir et taper du poing sur la table pour que toutes les crèches et les écoles de l'île soient équipées de moustiquaires et climatiseurs» a-t-elle déclaré. «Je suis stupéfaite d'apprendre qu'il n'y ait pas de distribution massive de répulsifs» a encore dit la présidente du conseil régional du Poitou-Charentes.

«Je demande également au Président de la République de faire en sorte que dans le mois restant avant le début de l'été, les ravines soient correctement nettoyées. Ce qui aurait aussi le mérite de créer des emplois» a ajouté Ségolène Royal.

Elle a aussi «interpellé le président» pour que soient organisées des opérations de distributions massives de répulsifs à toutes les familles de l'île».

«Je donne quitus au président»

Comme pour couper court à toute accusation de récupération politique, la candidate à l'investiture socialiste a noté, «la santé publique n'est pas le lieu pour des polémiques politiciennes et je veux donner au Président de la République quitus de ne pas savoir ce qui se passe ici. Mais je l'interpelle sur le sujet, il lui revient de taper du poing sur la table. L'État français a les moyens de distribuer massivement des répulsifs et d'équiper les écoles en climatiseurs et moustiquaires». Ségolène Royal quitte La Réunion ce samedi

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 21:34

NOUVELOBS.COM | 12.10.06 | 18:33

Elle déclare qu'elle pourrait ne pas participer à tous les débats de la primaire s'ils étaient "détournés de leur vraie destination".

  Ségolène Royal (Sipa)
Ségolène Royal (Sipa)
 
S égolène Royal, candidate à l'investiture socialiste pour la présidentielle, a déclaré jeudi 12 octobre qu'elle pourrait ne pas participer à tous les débats organisés par le PS entre présidentiables s'ils étaient "détournés de leur vraie destination".
En visite à la Réunion, Ségolène Royal a assuré qu'elle ne se laisserait pas "ballotter".
"Je ferai les débats dans la mesure où ils sont nécessaires", a-t-elle ajouté, tout en reconnaissant qu'ils sont "démocratiquement légitimes".
Mais, a-t-elle ajouté, "s'ils sont trop nombreux, si les débats sont détournés de leur véritable destination, à ce moment-là je me réserve le droit de ne pas m'y assujettir".
"Je ne veux pas tomber dans les polémiques subalternes", a-t-elle ajouté devant la presse.

"Crainte des dérapages"

Pour le député socialiste Gaëtan Gorce, membre de l'état-major de campagne de Ségolène Royal, ces déclarations ne remettent pas en cause les débats eux-mêmes.
Il a souligné que la candidate à l'investiture souhaitait seulement que les débats internes "se passent bien et soient utiles".
 

"Elle appelle chacun à ses responsabilités, c'est un appel serein pour que les débats se passent bien et soient utiles", a indiqué à l'AFP M. Gorce.
Il faut, a-t-il encore souligné, "que les débats servent le parti socialiste, et non le desservent".
Il a assuré qu'il ne s'agissait "pas du tout d'une mise en cause du débat lui-même", mais bien plutôt d'une "crainte des dérapages", et d'une "précaution".

Six débats en trois semaines

Six débats avec les trois candidats à l'investiture du PS à l'élection présidentielle se dérouleront en à peine plus de trois semaines, entre le 17 octobre et le 9 novembre.
Parmi ces débats, trois seront télévisés. Ils réuniront, sans la présence de public, Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn, et auront lieu les 17 et 24 octobre ainsi que le 7 novembre. Ils seront retransmis par les chaînes parlementaires, selon un protocole déjà adopté.
Trois autres débats, dits "débats régionaux", auront lieu devant les militants et se tiendront les 19 et 26 octobre, ainsi que le 9 novembre. Ceux-ci ne seront pas télévisés.

 

 

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 03:09

 AP | 10.10.06 | 17:04 PARIS (AP)

Manuel Valls semble se rallier au camp des "royalistes". "Il apparaît nettement que c'est la candidature de Ségolène Royal qui va s'imposer", constate ce proche de Lionel Jospin, député-maire PS d'Evry, qui estime qu'elle "incarne le renouvellement à gauche" dans une interview accordée au magazine VSD à paraître mercredi.

"Jospin ne se présentant plus, il apparaît nettement que c'est la candidature de Ségolène Royal qui va s'imposer. Et je sens bien en discutant avec les électeurs socialistes de ma circonscription, -dans l'Essonne-, qu'il y a un fort courant en sa faveur", estime-t-il.

A la question de savoir ce qu'il pense des candidatures de Laurent Fabius et Dominique Strauss-Khan, il explique: "j'ai adhéré au PS pour Michel Rocard, puis je me suis engagé pour Lionel Jospin et entre les deux, j'ai toujours vu une continuité des idées. Mais cette continuité, je ne la perçois ni chez Fabius ni chez Strauss-Khan".

"Notre pays traversant une grave crise civique, on veut des têtes nouvelles. Et Ségolène Royal incarne le renouvellement à gauche", poursuit-il, avant d'ajouter qu'il "ne fera rien pour nuire à la candidature de Ségolène Royal".

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12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 03:06

Ségolène Royal a proposé la mise en place d'une "fiscalité européenne très incitative tendant vers la TVA à taux zéro ou presque zéro en faveur des économies d'énergies et des énergies renouvelables". Cette proposition permettra d"'abaisser de façon très spectaculaire la fiscalité" sur les énergies renouvelables et de permettre à l'Europe de tenir les engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto, a expliqué la candidate à la candidature socialiste à la présidentielle lors d'une conférence de presse sur l'Europe.

- "Pilotage" de la zone euro par les gouvernements

Ségolène Royal a proposé "de lancer un débat sur la réforme du pacte de stabilité et de croissance" pour "instaurer un pilotage" de la zone euro par l'eurogroupe. Ce pilotage "permettrait d'adapter la contrainte budgétaire à l'objectif de création d'activités et d'emplois", a expliqué la candidate à la candidature socialiste à la présidentielle lors d'une conférence de presse sur l'Europe. "Les gouvernements n'ont pas à être assujettis à des économistes théoriques qui ne sont responsables devant personne", a déclaré Mme Royal. La candidate socialiste a donc souhaité que la Banque centrale européenne (BCE) puisse "rendre des comptes, expliquer ces décisions et les justifier" par rapport à des objectifs politiques définis par l'eurogroupe, qui réunit les ministres des Finances de la zone euro.

- Pour une conférence internationale sur la paix au Moyen-Orient

Ségolène Royal prône le rétablissement immédiat des aides européennes à destination des Palestiniens. "Si la famine s'installe, si le désespoir s'installe, alors la guerre civile s'installe". Personne ne doit pouvoir "compter sur cette perspective de guerre civile pour éliminer le Hamas", a-t-elle souligné. Il faut "maintenir la pression mais on ne peut pas sacrifier les peuples pour je ne sais quel résultat politique". Elle souhaite que l'Europe "prenne l'initiative" d'une conférence internationale sur la paix au Moyen-Orient. "On sait qu'un certain nombre d'Etats y sont opposés, ce n'est pas une raison d'y renoncer", a déclaré la candidate à la candidature socialiste lors d'une conférence de presse sur l'Europe. Ségolène Royal a également apporté son soutien à la poursuite des "efforts diplomatiques" européens "pour contrer la menace du nucléaire militaire iranien". Elle a enfin souhaité la "mise en place d'un parquet européen" pour coordonner les moyens judiciaires de lutte contre le terrorisme. La candidate socialiste a dit compter sur ces propositions pour construire "l'Europe de la paix". "Aujourd'hui, on le voit au Liban, le monde a besoin de l'Europe, seule puissance pacifique capable de représenter une alternative à l'hyperpuissance américaine", a-t-elle dit.

- Sur la Turquie

"Cette question sera débattue puisqu'il y aura un référendum", a rappelé la Ségolène Royal. "Mon opinion est celle du peuple français. C'est le peuple français qui doit se prononcer. Le processus doit se dérouler normalement". La candidate socialiste a estimé qu'il faudrait "sans doute, pour que le peuple français se prononce, avoir entre-temps apporté un certain nombre de garanties". Elle a évoqué la question de la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie, qui est "liée". "C'est évident que si la Turquie veut un jour confirmer sa candidature et entrer dans l'Europe, c'est évident qu'il faut qu'elle reconnaisse le génocide arménien", a-t-elle dit. La députée PS des Deux-Sèvres s'est prononcée pour la proposition de loi socialiste punissant la négation du génocide arménien, à la veille de son examen à l'Assemblée nationale. "On n'a pas de leçon à donner aux autres, et en même temps il faut que les choses se fassent", a-t-elle dit. "Il ne faut pas en rabattre sur un certain nombre de valeurs et donc poser très clairement les choses mais dans un esprit qui consiste à aider les pays à évoluer plutôt qu'à leur donner des leçons", a ajouté Mme Royal.

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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 10:09

“Je mesure la solennité de ce moment qui fait honneur à notre parti. J’en mesure l’importance, sa gravité, la responsabilité qui est la nôtre, mais notre chance aussi.

Je voudrais saluer les deux autres candidats, Dominique et Laurent, et avoir un geste sincère de respect pour Jack et Lionel. Je pense que leur décision n’a pas été facile à prendre, que ceux qui les soutiennent ressentent un certain désarroi. Mais je veux penser ici, parce que nous sommes socialistes, que ce qui nous sépare est moins fort que ce qui nous rassemble. Et que parce que la droite est forte, nous aurons besoin, demain, de tout le monde pour gagner cette bataille décisive.

Le débat interne qui s’ouvre doit être utile, et servir par sa qualité au principal combat.

Rassembler les socialistes, c’est tout simplement d’abord, le projet, c’est une évidence. Cette campagne interne, mais aussi cette bataille, demain, doivent servir à mettre en valeur le projet et à le faire connaître aux Français. C’est pourquoi je voudrais revenir sur les leviers de ce projet, m’exprimer sur les enjeux de l’élection présidentielle et évoquer la bataille contre la droite.

Le projet nous rassemble, c’est ce qui fait notre unité. Il s’appuie sur trois leviers : agir à gauche, c’est à dire combattre sans relâche les inégalités, s’appuyer sur les citoyens et les forces sociales pour réformer, échanger le rapport de force entre le capital et le travail.

Le deuxième axe, c’est donner un avenir à la France, et le troisième répondre aux problèmes d’aujourd’hui.

Donner un avenir à la France, un désir d’avenir, car la France n’est pas en déclin, elle est simplement en de mauvaises mains. Les Français sont créatifs, ils ont du talent. Les territoires sont attractifs, et nous la remettrons, cette France, et ces territoires, en mouvement, sur la base d’une confiance retrouvée.

Répondre aux problèmes d’aujourd’hui, le projet s’y attelle, en soulignant qu’il faut inventer ces nouvelles sécurités pour faire face aux mutations, repenser les conditions de la croissance face aux risques : aux risques sociaux, aux risques environnementaux, aux risques liés à la mondialisation.

Redéfinir la fonction de l’Europe et la place de la France dans le monde, en mettant tout en œuvre, dans des logiques de co-développement ou de développement solidaire, pour réduire les écarts entre les pays du nord et les pays du sud, seule solution pour maîtriser les migrations de la misère. Alors oui, deux visions de la France et deux conceptions opposées de l’exercice du pouvoir sont devant nous.

De notre côté, la solidarité contre toutes les formes de brutalité, puisque la droite a érigé les divisions comme forme de gouvernement, en dressant les Français les uns contre les autres. Le développement équitable d’un côté, contre les désordres du libéralisme de l’autre. Nous aurons à répondre aux inégalités les plus criantes, et en particulier celle-ci, qui est au cœur de tout. Les inégalités entre ceux qui maîtrisent leur destin et qui sont assurés de l’avenir de leurs enfants, et puis les autres, tenaillés par la précarité, qui ne maîtrisent plus leur vie.

C’est pourquoi, comme le dit le projet des socialistes, la bataille pour l’emploi, pour le plein emploi, pour le pouvoir d’achat, la lutte contre toutes les formes de précarité, la sécurité du salaire, la réussite à l’école, sont au cœur de notre projet, et tout le reste en dépend, car des parents précaires, c’est toute la famille qui est déstabilisée, et c’est l’effort scolaire qui perd son sens.

Oui, les socialistes doivent pouvoir prouver, au cours de cette campagne, qu’ils sauront mettre en place, pour tous, les conditions de base pour construire sa vie, et pour envisager l’avenir avec confiance. C’est le cœur de notre projet politique. Et aujourd’hui, la crise démocratique est profonde. La tentation de l’extrême droite est forte. C’est cela aussi, l’enjeu de 2007, car trop de gens ont le sentiment d’être tirés vers le bas. Il y a une révolte contre l’hégémonie du profit au détriment de l’humain, de l’avenir des entreprises, et du travail, dont il faut reconstruire la valeur que la droite a cassé par la précarité.

Il y a une attente exaspérée de ce qui ne vient pas, pour stopper ce sentiment d’être rétrogradé. Il y a une angoisse, Henri Emmanuelli le disait tout à l’heure, nourrie par les délocalisations sauvages qui détruisent les emplois et qui font que les Français s’interrogent : pourquoi l’Europe ne se protège pas davantage ?

Exercer le pouvoir avec autorité et sérénité, écouter pour agir juste

Il y a un vécu quotidien de la violence, une saturation qui appelle une vigilance permanente, et qui fait que les Français les plus exposés à la violence rejettent les autres.

Alors, la présidentielle de 2007 doit mettre un coup d’arrêt et de nouveau, tirer la France vers le haut. Nous réussirons à mettre fin à ces désordres, nous réussirons à mettre en place un ordre social et international juste, et des sécurités durables. Nous réussirons à renforcer l’action de l’État tout en libérant les initiatives régionales et l’esprit d’entreprendre. Oui, il s’agira d’exercer le pouvoir avec autorité et sérénité, sobriété et efficacité, rendre des comptes, écouter pour agir juste, associer les citoyens aux décisions qui les concernent. Refuser les brutalités, les divisions, et tenir debout ensemble, pour faire avancer la République et la nation. Oui, je le dis, la nation, car l’élection présidentielle, c’est un moment exceptionnel pendant lequel les Français s’interrogent sur le pacte social, dans le cadre de la nation. La nation qu’il ne faut pas abandonner à la droite, et qui n’a pas à être opposée à la République et à l’État. Car comme le disait Jean Jaurès, « c’est la nation, disait-il en 1902, qui longtemps encore fournira le cadre historique du socialisme, le moule d’unité ou sera coulée la justice nouvelle, il n’y a que la nation qui puisse affranchir tous les individus, et fournir à tous les moyens du libre développement. Et quand la nation est forte, disait-il, alors elle peut se tourner vers l’internationalisme. »

Et donc cette campagne interne sera utile si elle éclaire les enjeux du combat contre la droite. La campagne devra mettre fin à l’insupportable écart entre les discours et les actes qui sapent la confiance dans la politique. La campagne et la victoire contre la droite se construiront dans le mouvement. Rien n’est fait pour l’instant, tout se mérite, tout se déclenche par notre force et notre conviction.

« Passer d’une démocratie de rejet à une démocratie de projet »

La campagne sera participative, non pas parce que les citoyens ne veulent plus assister, immobiles, à des meetings, ou simplement prendre des tracts. Ils ont soif de participer, ils ont soif de compter pour quelque chose, et notre rôle sera de remettre le peuple au cœur du projet des socialistes. C’est comme cela que nous réussirons à construire le pacte social, et à rassembler la gauche. C’est comme cela, aussi, que nous donnerons la conviction que la volonté politique a un sens et qu’elle pourra agir juste. C’est la condition pour passer d’une démocratie de rejet à une démocratie de projet. La dénonciation de la droite ne suffira pas. Sinon, il y aura des désillusions, et des prises de distance.

C’est pourquoi je crois à cette démocratie participative, qui complète et qui renforce la démocratie représentative. C’est elle qui va déterminer la force de l’adhésion à un projet. C’est le meilleur rempart contre le populisme. Le populisme est un mouvement négatif, c’est une pulsion de dénigrement, de destruction, de déconstruction. C’est ce qui explique aujourd’hui ce qui se passe en Belgique. Il dépend de nous de le combattre, ce populisme, par la force de l’engagement. Tout dépend de notre capacité d’entraînement.

Alors l’enjeu de cette élection présidentielle, c’est de remettre une nation qui tienne debout, et qui donne à chacun de ses enfants sa juste place, quel que soit le numéro de la génération dont il est issu. C’est la République pour tous, qui tient sa promesse égalitaire grâce au service public, et c’est enfin l’autorité d’un Etat efficace qui connaît ses raisons d’agir et qui met fin aux désordres de la mondialisation libérale. Ce que j’en déduis, pour la campagne contre la droite, si les militants m’accordent leur confiance, c’est une campagne de simplicité, d’efficacité. Et d’abord, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

Le siège de la campagne sera le siège du Parti socialiste. Car comme le répétait Henri Weber, rien ne remplace l’action du Parti socialiste dans cette campagne. Mais il faudra lutter contre cette tentation de centralisme, il faudra un territoire irrigué, une organisation des fédérations. Ce sont elles qui seront chargées d’organiser les débats participatifs sur le projet, sur le dialogue social, sur l’éducation, sur l’environnement, complétés par les débats sur Internet. C’est là que se reconstruira le pacte social. C’est là, où l’on remettra le peuple au cœur du projet socialiste pour dire dès la campagne électorale comment demain nous ferons lorsque nous serons aux responsabilités.

Alors tout dépend de nous, personne n’y arrivera seul, tout dépend de notre courage, de notre sens des responsabilités, de notre volonté, de notre capacité à écouter et à imaginer, de notre intelligence collective. Les Français, si nous le méritons, ne demandent qu’à nous faire confiance. Aidons-les à comprendre notre époque pour que la France saisisse toutes ses chances.”

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6 octobre 2006 5 06 /10 /octobre /2006 22:49

Royaliste tendance Ségolène par Christophe Chartreux/Dieppe :

"Une Femme Président(e) de la République... Marianne et Ségolène réunies par la Nation souveraine. Depuis que Madame Royal ne laisse plus planer de doute sur sa candidature à la présidentielle, l’opinion publique semble emportée par un enthousiasme nouveau et raffraîchissant. Il était temps !
La classe politique traditionnelle a pris un "coup de vieux" terrible. Toute tendance confondue. Même le fringant Nicolas a perdu de sa superbe face à une Ségolène Royal qu’ il a lui même désignée comme sa rivale la plus dangereuse ! Quel honneur d’être ainsi adoubée !
Oh bien sûr, on entend les commentateurs tempérer les enthousiasmes : "Madame Royal est comme les autres, formatée à l’ ENA et dans les couloirs ministériels, à l’ ombre tutélaire de François Mitterrand". Et alors? L’ important n’est pas le pouvoir, mais ce que l’on veut en faire. Madame Royal défend depuis fort longtemps une vraie Démocratie Participative. C’est ce discours qui crée aujourd’ hui un réel espoir dans l’opinion, dans toutes les classes d’âge de la société. On raille ses compétences "limitées" en matière de politique étrangère, de politique économique; on redoute ses prises de décisions en cas de crise grave ? Mais Ségolène Royal saura s’entourer et travailler ENFIN en équipe, et puis il faudrait savoir : ou bien nous souhaitons être dirigés par des spécialistes de tout (on voit les résultats : des hommes politiques éloignés de la Nation, capables certes de discourir brillamment sur tel ou tel dossier, mais incapables d’insuffler l’ Espoir!), ou bien nous souhaitons un vrai renouvellement du fond comme de la forme. Madame Royal incarne aujourd’hui ce souffle nouveau ! Elle n’est pas spécialiste de ceci ou de cela ? Et bien TANT MIEUX ! "

Sylvie Tranchant-Rousseau http://www.sylvie-rousseau.com

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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 08:48

VIDEO de SEGOLENE au TF1 à 20heures le 04/10/206

http://www.dailymotion.com/video/xgqp5_segolene-royal-tf1-0410

 

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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 22:11

 

Sans chapelle, sans courant, sans autre soutien au début qu'une équipe réduite et sa détermination, Ségolène Royal s'est imposée au PS comme la candidate " probable " pour porter les couleurs du parti en 2007. En un an, la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes a fait tomber les unes après les autres les digues. Parti trop tard dans la compétition, Lionel Jospin, qui espérait renverser la tendance en multipliant ses interventions dans la dernière ligne droite, a lui-même fini par se retirer, jeudi 28 septembre, deux jours avant l'ouverture officielle du dépôt des candidatures au PS. Victime, comme les autres, du coup d'Etat Royal.

François Hollande a toujours refusé de constituer un courant, persuadé que l'investiture reviendrait à celui qui saurait rassembler sans être prisonnier d'une écurie. C'était déjà son credo quand il tenta l'aventure des " transcourants " au milieu des années 1980. Vingt ans plus tard, la synthèse imposée par le premier secrétaire du PS au congrès du Mans, en novembre 2005, après la division des socialistes sur la Constitution européenne, porte encore la marque de cette ambition : devenir l'incontournable maître du jeu en se plaçant au-dessus des clans.

Mais, ce rêve, c'est Ségolène Royal, ex-transcourant elle aussi, qui l'a réalisé. Contre son compagnon qui, après neuf années passées à diriger le PS, a dû plier. Contre la certitude de Laurent Fabius d'être le seul à pouvoir " faire le job ". Contre Dominique Strauss-Kahn, longtemps persuadé qu'il incarnerait la rénovation. Contre Jack Lang, qui pensait conserver le talisman de la popularité. Mme Royal les a tous dépouillés de quelque chose.

Sa force, elle l'a acquise à l'extérieur du parti, en prenant à témoin l'opinion et les sympathisants, qui n'ont cessé, sondage après sondage, de la protéger. Une démarche d'autant plus couronnée de succès qu'elle s'est appuyée sur une révolution de l'appareil, - préparée là encore par François Hollande -, avec l'arrivée massive de nouveaux adhérents à 20 euros, plus supporteurs que militants.

Bien qu'elle soigne son image rénovatrice, Mme Royal fait pourtant partie depuis plus de vingt ans de la famille socialiste. Ancienne conseillère de François Mitterrand à l'Elysée, trois fois ministre, à l'environnement (1992-1993), à l'enseignement scolaire (1997- 2000) et à la famille (2000-2002), députée des Deux-Sèvres sans discontinuer depuis 1988, élue présidente de Poitou-Charentes en 2004, elle a tout d'un éléphant du PS. Mais elle n'a jamais partagé les codes de la tribu.

Ses interventions à la tribune de l'Assemblée sont rares. Sa présence dans les grand-messes du PS discrète. Ségolène Royal ne dispute jamais la scène à ceux qui savent retourner des salles en leur faveur. Son hostilité affichée encore aujourd'hui pour les " débats internes " organisés par le PS entre les candidats n'est pas feinte. Pour elle, comme elle l'a confié à Dakar, au Sénégal, mardi 27 septembre, ces débats se résument à un moment " pénible ". Elle ne partage pas plus l'engouement des éléphants pour les banquets républicains. Elle n'aime pas la foule. Et lorsque les militants se pressent trop autour d'elle, brandissant par-dessus les têtes leurs téléphones portables pour la prendre en photo, il n'est pas rare qu'elle choisisse de s'isoler dans une pièce ou de changer de trajectoire...

Son dédain pour la culture du parti énerve. " Il faut y avoir mené des combats ", répète Lionel Jospin. " Je vois beaucoup de futilité, je vois beaucoup de course à l'opinion... ", a dénoncé l'ancien premier ministre. " Quand j'entends un socialiste dire : "Les Français sont les meilleurs experts, et même meilleurs que les experts'', je dis que c'est de la pure démagogie ", ajoutait-il. Les opposants de Mme Royal l'ont accusée d'importer des méthodes à l'américaine, " primauté des sondages, pipolisation, parti de supporteurs ". Un comble pour Laurent Fabius, qui avait subi le même procès, dans les années 1990, sans en retirer, lui, le moindre bénéfice !

Mais rien de tout cela n'a fait " craqué " la favorite des sondages, qui se dit " habitée ". Qu'elle soit désignée ou non par les militants, lors du vote organisé par le PS, les 16 et 23 novembre, Ségolène Royal sera parvenue, pour la première fois dans l'histoire des socialistes, à organiser une primaire dans l'opinion avant la primaire dans le parti.

ISABELLE MANDRAUD

© Le Monde
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24 septembre 2006 7 24 /09 /septembre /2006 21:05
 Je suis très heureux de la naissance de ce comité de soutien sur Ablon/Villeneuve le roi auquel j'apporte mon appui plein et entier.
Ségolène Royale apporte un renouveau salutaire et, surtout, parle simplement et concrétement des problèmes de chacune  et chacun d'entre nous.
Je souhaite vivement que de nombeuses et nombreux Ablonais rejoignent ce comité.
Bien cordialement
Jean-Louis Cohen
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