Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les Travaux

REUNION PUBLIQUE
le MARDI 3 AVRIL 2007
au Centre Culturel Alain POHER d'ABLON sur SEINE
de 20h30 à 23 heures
avec la participation de
ROGER-GERARD SCHWARTZENBERG
et le 23 avril à VILLENEUVE LE ROI


Mardi 6 février
ghhefgh
DEBAT PARTICIPATIF
"sur le thème de
LA VIE CHERE"
à 20h30
à ABLON
(Centre CULTUREL Alain POHER
)

Zoom sur le Projet
Vous pouvez consulter le texte intégral du Projet socialiste pour la France au format HTML ou lire le tract sous forme de livre Flash en cliquant ici.
Vous pouvez aussi le trouver en librairie aux éditions Robert Laffont

Premier tour de l'élection Présidentielle : dimanche 22 avril 2007.
Second tour : 6 mai 2007
Les élections législatives auront lieu les 10 et 17 juin 2007.

Le VENDREDI 29 septembre 2006 SEGOLENE se déclare CANDIDATE.
Pour voir la Vidéo cliquez

En 2006 on s'inscrit, en 2007 on gagne !
Vous voulez battre la droite et faire gagner la gauche
Pour faire gagner la gauche en 2007, inscrivez-vous et faites inscrire vos amis sur les listes électorales...

Recherche

 

 

SEGOLENE ROYAL

a été investie le 16 novembre 2006

Candidate du Parti Socialiste

à la Présidence de la République.

 

Archives

Texte libre

Cliquez

Assemblée Nationale

Autres Travaux

12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 20:31

La candidate socialiste a rencontré mardi après-midi l’animateur. Elle s’est engagée, à l’issue de cette réunion, à reprendre les mesures qu’il propose dans son «pacte écologique», mais en y apportant quelques nuances.

 
Et de six. Après François Bayrou, Marie-George Buffet, Dominique Voynet et Corinne Lepage, le «pacte écologique» de Nicolas Hulot a reçu mardi l’approbation de Ségolène Royal. La candidate socialiste s’y est engagée à l’issu d’un entretien avec l’animateur : «Ce pacte, je le signerai».
 
Le pacte de Nicolas Hulot comporte cinq engagements : la création d'un poste de vice-premier ministre chargé du développement durable, une taxe sur les émissions de dioxyde de carbone, une réorientation de la politique agricole, le débat participatif sur les questions d'environnement et l'éducation à l'écologie.
 
Royal, si elle s’engage donc à reprendre ces cinq mesures dans son programme, compte y apporter «des complément». Notamment sur les transports publics, la dimension européenne, les incitations aux entreprises «pour le développement des éco-industries». 
 
Aller «au-delà du pacte»
 
Elle a également fait part d’un point de divergence, sur une éventuelle hausse de la fiscalité liée aux émissions de CO2. Elle préfèrerait des mesures incitatives, car «les gens n’ont souvent pas le choix».
 
La candidate socialiste veut en revanche «aller au-delà de ce pacte» dans plusieurs domaines. Elle propose notamment la nomination d’un second vice-premier ministre, chargé de la question sociale et de l’emploi. Ce qui ne pose aucun problème à Nicolas Hulot. Le pacte «n'a jamais été à prendre ou à laisser», explique-t-il. «Chacun peut l'enrichir, le corriger et peut contre-proposer», même si ce qui est «incontournable», ce sont «les objectifs». L'animateur doit rencontrer dans les prochains jours Nicolas Sarkozy.
Partager cet article
Repost0
9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 10:25
Partager cet article
Repost0
8 décembre 2006 5 08 /12 /décembre /2006 22:14
Invité pour la première fois au congrès du Parti des socialistes européens (PSE), qui s'est ouvert jeudi 7 décembre à Porto, le président du Parti démocrate américain, Howard Dean, s'est vu ravir la vedette par Ségolène Royal.

 

"C'est une vraie rock star !", s'est exclamé M. Dean en patientant devant la salle où la Française recevait, les uns après les autres, des dirigeants socialistes et sociaux-démocrates européens : le premier ministre bulgare, Sergueï Stanichev, l'Allemand Martin Schulz, président du groupe socialiste au Parlement de Strasbourg, le futur chancelier autrichien Alfred Gusenbauer.

 
MISSIONS

"NOUVELLE RÉPUBLIQUE".

Ségolène Royal a confié aux présidents des groupes parlementaires socialistes la mission de préparer pour fin janvier 2007 des pistes de réforme d'une "nouvelle République". Jean-Marc Ayrault (Assemblée) se consacrera à la démocratie sociale et au "syndicalisme de masse", Jean-Pierre Bel (Sénat) aux institutions.

 

 

ETATS-UNIS.

Elle a chargé le président du Parti démocrate américain, Howard Dean, de préparer son déplacement aux Etats-Unis, en janvier, sur le thème de la recherche universitaire et privée.

 


Chacun a eu droit à sa poignée de main devant une forêt de caméras avant de s'entretenir quelques instants avec Mme Royal. "Elle a une très forte présence, elle va donner du fil à retordre à Nicolas Sarkozy", confiait M. Dean avant de poser à côté d'elle.

 

"LA FIDÉLITÉ, PAS LA RÉPÉTITION"

 

"Nous sommes tous derrière toi Ségolène, a déclaré à la tribune le premier ministre portugais, José Socrates. Ne te fâche pas quand on dit que tu n'es pas de gauche, j'ai moi aussi entendu la même chose, tout comme Mitterrand, Blair, Gonzalez, Soares, tous ces socialistes qui ont fait la fierté de la gauche européenne. Ne te laisse pas impressionner (...). Nous avons besoin d'une nouvelle voix en France et tu es cette nouvelle voix."

En l'absence de MM. Blair et Zapatero, Mme Royal a occupé tout l'espace. Invitée à prononcer le discours d'introduction du congrès, elle s'est présentée comme le chef de file d'une nouvelle génération, après un hommage à François Mitterrand et à Jacques Delors, présent. "C'est à nous, socialistes du XXIe siècle, d'affronter les questions nouvelles, a-t-elle affirmé. La vraie fidélité n'est pas la répétition."

Devant les parlementaires et délégations des vingt-cinq pays de l'Union européenne, Mme Royal a plaidé pour une "Europe des gens", soucieuse de lutter "contre la vie chère" et la précarité : "Je veux, si je suis élue, remettre l'Europe en mouvement."

La Française a proposé la création de pôles de compétitivité européens et insisté sur le développement de la recherche qui serait sortie des critères de Maastricht. Elle s'est attirée les applaudissements de la salle en critiquant la Banque centrale européenne qui devrait être "soumise à des décisions politiques" : "Ce n'est plus à M. Trichet son gouverneur de commander l'économie de nos pays !"

Au sujet du traité constitutionnel européen, rejeté en France et aux Pays-Bas, mais ratifié par seize pays, Mme Royal a fixé un objectif : "Nous devons nous remettre à la tâche, je souhaite que nous puissions déboucher sous la présidence française", en 2008.

Beaucoup de congressistes ont paru conquis, comme en témoignait leur ovation debout à la fin de son discours. "Ça donne un nouveau souffle", jugeait l'Allemand Martin Schulz. "Elle est très proche de la ligne de travail que nous développons avec Zapatero", estimait José Blanco, numéro deux du Parti socialiste espagnol.

Pour l'eurodéputé britannique Richard Corbett, Mme Royal est "représentative d'une nouvelle génération". "Je sens qu'elle a impressionné, son approche est rafraîchissante, ouverte", appréciait-il, avant d'ajouter, pince-sans-rire : "L'idée que vous aurez une présidente Royal, ça convient bien au style monarchique de la Ve République." La députée italienne Donata Gottardi vantait la "simplicité" de Mme Royal : "Chez nous, beaucoup de femmes sont très contentes de sa candidature."

Le premier secrétaire du PS, François Hollande, venu à la tête d'une délégation d'une vingtaine de Français, commentait en restant à l'extérieur du bureau de la candidate : "Beaucoup ne la connaissaient pas et la découvrent. L'Europe est sans leadership, Ségolène, elle, incarne un changement de méthode, de génération, de langage."

Isabelle Mandraud (Le MONDE)
Partager cet article
Repost0
6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 10:21
Le vote hier d'une dixième loi contre l'insécurité depuis 2002 traduit l'absence de résultats tangibles.
 
Par Vanessa SCHNEIDER, Jean-Dominique MERCHET
 
QUOTIDIEN LIBERATION : mercredi 6 décembre 2006
 
 
Et de dix!!! Le projet de loi sur la prévention de la délinquance adopté hier à l'Assemblée nationale est le dixième texte relatif à l'insécurité voté par la droite depuis 2002. Sans compter les deux lois sur l'immigration. Ce dernier texte important de la législature de Nicolas Sarkozy, sur un thème pilier de sa campagne présidentielle, accroît les pouvoirs des maires et durcit les sanctions contre les mineurs délinquants et les multirécidivistes. Il prévoit également des sanctions dès l'âge de 10 ans et de la détention provisoire dès 13 ans. Cette loi n'a mobilisé qu'une poignée de députés dans l'hémicycle, comme si les élus, même UMP, s'étaient lassés de cette avalanche législative. Et pourtant, dès aujourd'hui, la commission des lois se penche sur une nouvelle réforme de la justice.
Giron. Rarement un sujet n'aura été autant traité en une seule mandature et pour de si piètres résultats. Cette inflation législative tient évidemment à la personnalité du ministre de l'Intérieur, qui, dans sa logique présidentielle, a voulu incarner l'«action» au sein des gouvernements Raffarin et Villepin. L'insécurité a été au centre de la campagne de 2002 et la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle a convaincu le patron de l'UMP que seule une politique sécuritaire renforcée pourrait faire revenir les électeurs du FN dans le giron de la droite classique. Mais quatre ans et demi après, Le Pen semble ne s'être jamais aussi bien porté dans les sondages. Une donnée qui ne déroute guère les élus UMP. «Sur la délinquance et l'immigration, nous avons apporté des réponses responsables et humaines de nature à faire revenir des électeurs du FN qui nous ont quittés parce que nous n'osions pas nous attaquer à ces sujets», note, optimiste, la députée sarkozyste Nadine Morano. Selon elle, c'est «pendant la campagne» que les responsables UMP pourront convaincre les «égarés» des «bons résultats» obtenus. Patrick Devedjian, un autre proche du numéro 2 du gouvernement, est plus réaliste : «Est-ce qu'on a réussi ? Non. Est-ce qu'on peut réussir ? Non.» Pour lui, l'insécurité est un vaste problème lié à la mondialisation : «Sous la gauche, la délinquance avait augmenté. Avec nous, elle a un peu baissé. On a contenu le problème, même si on ne l'a pas résolu. Les électeurs du FN seront obligés de reconnaître que leurs préoccupations ont été prises en compte. On ne peut plus nous faire le reproche du laxisme.» Même le villepiniste Hervé Mariton approuve la frénésie sarkozyste : «Ce n'est pas sûr que cela suffise, mais c'était indispensable. Si nous n'avions rien fait, les choses auraient été pires.» 
A gauche, Ségolène Royal a affiché d'entrée une ligne de grande fermeté. «Si on veut donner une nouvelle chance aux jeunes, au premier acte de délinquance, il faut des systèmes d'encadrement à dimension militaire», avait affirmé la candidate, le 31 mai, suscitant une polémique qui, au final, ne lui a pas nui. «Si nous revenons au pouvoir, nous supprimerons ce qui est dangereux dans la loi Sarkozy», promet Delphine Batho, secrétaire nationale du PS à la sécurité, proche de Ségolène Royal. Dans cette loi «mal foutue, qui ne sera peut-être même pas promulguée», selon Christophe Caresche, adjoint au maire de Paris, les socialistes visent en particulier le rôle des maires, transformés à leurs yeux en «shérifs», la justice des mineurs et le volet santé mentale. Mais surtout le PS veut mettre fin au «bavardage législatif» de la droite. «Cette surenchère législative est du pur affichage, assure Delphine Batho. Certains décrets d'application des lois précédentes n'ont d'ailleurs toujours pas été adoptés. Les professionnels de la sécurité, comme les policiers, se retrouvent avec un mille-feuille législatif inapplicable.» 
 
«Tabou». Le PS souhaite que tous les acteurs (policiers, juges, travailleurs sociaux) travaillent ensemble «sans les dresser les uns contre les autres » comme la gauche accuse Sarkozy de le faire. Les maires socialistes refusent de devenir «les premiers maillons de la chaîne pénale» ou «les super patrons de la sécurité» dans leur commune, comme l'indique une pétition de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains. Sur la délinquance des mineurs, «nous défendrons le principe de l'ordonnance de 1945 selon laquelle on ne juge pas les mineurs comme les adultes», explique Delphine Batho. Mais cette ordonnance n'est pas un «tabou», et les socialistes plaident pour le principe de la «sanction précoce», dès le premier délit. «Les alternatives à la prison doivent être massivement développées, car l'enfermement est toujours un échec», ajoute Julien Dray. D'où la proposition de «chantiers d'apprentissage». Avec ou sans encadrement militaire.
Partager cet article
Repost0
5 décembre 2006 2 05 /12 /décembre /2006 21:48
 
 
Daniel Bensimon éditorialiste au quotidien israélien "Haaretz"
LEMONDE.FR | 04.12.06 | 13h28  •  Mis à jour le 05.12.06 | 09h17


Quelles ont été les réactions en Israël après la visite de Ségolène Royal au Liban et l'incident qui a eu lieu avec le député du Hezbollah ?

En Israël, cet incident n'a pas laissé de traces. La visite de Mme Royal est traitée de manière positive, presque tous les journaux israéliens ont mis sa photo en première page. Et il n'y a eu aucune allusion à ce qui s'est passé au Liban.

Que peut-on escompter de sa rencontre avec des responsables politiques israéliens ?

 

Pas grand-chose. C'est sa première visite dans la région. On ne la connaît pas très bien ici. Elle a donc droit à tous les honneurs, mais elle n'est pas accueillie comme un secrétaire d'Etat américain, les responsables politiques n'attendent pas beaucoup de sa visite. Mais c'est une femme qui pourrait devenir la prochaine présidente de la France. Cette rencontre est donc une première prise de contact au cours de laquelle vont lui être expliqués les problèmes de la région.

Qu'attendent les responsables politiques israéliens de l'élection présidentielle française ?

Ils attendent deux choses. Premièrement, la politique française dans la région étant vue comme très pro-arabe, les responsables politiques israéliens souhaiteraient donc un rééquilibrage vers une attitude qui leur soit plus favorable. Deuxièmement, la communauté juive est très importante en France, et Israël attend que cette communauté soit traitée avec plus de considération. 

Propos recueillis par Marion Heilmann

"Loin des polémiques franco-françaises, la candidate socialiste est reçue avec tous les égards par les officiels de l'Etat hébreu qui jugent très sérieuses ses chances d'accéder à la présidence et qui se sont montrés intéressés par ses prises de positions sur le nucléaire iranien." Libération 4 décembre 2006
 
"Il est vrai que les autorités israéliennes réservent un accueil particulièrement chaleureux à la candidate socialiste. Tzipi Livni, une femme de tête, ministre des Affaires étrangères et pilier du gouvernement, l’a invité à dîner dimanche soir dans un restaurant chic de Jérusalem. Autre marque d’attention, le Premier ministre Ehud Olmert, qui recevait Ségolène Royal lundi en fin d’après-midi, dans ses bureaux de la Knesset, lui a proposé la rédaction d’un communiqué commun, exercice d’ordinaire réservé à un chef d’État. Il évitera ainsi toute surprise, mais il indique également combien les officiels israéliens jugent sérieuses les chances qu’a la candidate socialiste de remporter la présidentielle française. Fins diplomates, ils préfèrent sonder la personnalité profonde de celle qui pourrait se retrouver une partenaire obligée du jeu proche-oriental.

Olmert s' est  également montré très intéressé par sa prise de position sur le dossier du nucléaire iranien. «Je suis la seule dirigeante politique française à m¹être prononcée contre l¹accession de l¹Iran au nucléaire civil. Lorsque j'ai exprimé cette position, j¹ai entendu les mêmes reproches, formulés par les mêmes personnes. Le Premier ministre israélien m¹a, lui, remerciée pour cette prise de position.», a déclaré Ségolène Royal.

Extrêmement pragmatiques, les responsables israéliens espèrent convaincre Ségolène Royal de l’importance d’une reconnaissance du droit de l’Etat juif à sa défense et ne veulent pas se laisser prendre en otage dans une escarmouche de politique intérieure française. La candidate socialiste a d’ailleurs donné des gages de sa compréhension des logiques régionales. Lors de sa rencontre avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, elle a rappelé les fondamentaux de la diplomatie européenne: «Les principes de la paix sont connus : le peuple palestinien a droit à un État souverain et viable et Israël a droit à une sécurité durable.»

Dans un registre plus émotionnel, à l’issue d’une visite au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, la candidate socialiste a allumé la flamme éternelle à la mémoire des six millions de juifs exterminés par les nazis. Sur le livre d’or du musée, elle a écrit : «On est secoué au plus profond de soi et l'on partage l'insubmersible volonté d'Israël et la soif de justice. Ceux et celles qui sont revenus et qui ont reconstruit leurs racines en portant malgré tout cela les forces de la vie sont les véritables héros de notre temps. Merci».
Partager cet article
Repost0
3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 16:28

GAZA (Reuters) - Ségolène Royal a rendu "hommage" dimanche 3 décembre à Mahmoud Abbas pour ses "efforts" en vue de constituer un gouvernement palestinien d'union nationale, le président de l'Autorité palestinienne lui souhaitant en retour la "réussite".

"Je tiens, Monsieur le Président, à vous rendre un hommage particulier pour les efforts que vous (déployez) pour la constitution d'un gouvernement palestinien qui manifesterait un progrès substantiel vers la reconnaissance des principes du Quartet", a dit la candidate socialiste à la présidentielle de 2007 après un tête-à-tête d'environ 40 minutes avec le président de l'Autorité palestienne au siège de la présidence à Gaza.

Les pays du Quartet (Nations unies, Etats-Unis, Union européenne et Russie) tentent de relancer le processus de paix au Proche-Orient, sans succès jusqu'ici.

"Je lui souhaite la réussite", a déclaré pour sa part le président de l'Autorité palestienne en saluant la visite d'une "candidate présidentielle d'un pays ami".

"Nous avons des relations historiques avec le Parti socialiste et tous les partis français", a ajouté le président palestinien, dont les propos en arabe étaient traduits par un interprète.

Ségolène Royal a aussi une nouvelle affirmé le droit des Palestiniens à un Etat et le droit d'Israël à la sécurité.

"Le peuple palestinien a droit à un Etat souverain et viable, et Israël à une sécurité durable", a-t-elle déclaré.

Mahmoud Abbas a annoncé la semaine dernière l'échec des discussions entre le Hamas, vainqueur des élections législatives, et son mouvement le Fatah, en vue de constituer un gouvernement d'union nationale.

Il a déclaré samedi étudier plusieurs scénarios. Des conseillers du président palestinien ont précisé qu'il pourrait soit dissoudre l'actuel gouvernement, soit organiser un référendum en vue d'abréger la législature et d'organiser de nouvelles élections

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2006 6 02 /12 /décembre /2006 18:52

Mme Royal s'efforce d'éviter les pièges de la diplomatie
LE MONDE | 02.12.06 | 14h03  •  Mis à jour le 02.12.06 | 14h03
BEYROUTH ENVOYÉE SPÉCIALE

arler avec tout le monde au Liban, dans un rôle que Ségolène Royal conçoit comme celui d'une "facilitatrice", relève de la diplomatie à haut risque. La candidate socialiste à l'élection présidentielle a pu le mesurer, vendredi 1er décembre, lors de sa rencontre avec les membres de la commission des affaires étrangères du Parlement libanais, réunis dans un grand hôtel de Beyrouth, en marge de la manifestation de l'opposition.

 

Parmi les députés de toutes tendances politiques assis autour de la table, le représentant du Hezbollah, Ali Amar, s'est lancé dans une violente diatribe contre les Etats-Unis et Israël. Evoquant le rôle des Américains en Afghanistan et en Irak, le député dénonce la "démence illimitée américaine". Puis il enchaîne sur l'"entité sioniste" : "Le nazisme qui a versé notre sang, usurpé notre indépendance n'est pas moins mauvais que le nazisme qui a occupé la France."

Mme Royal écoute, puis reprend la parole. "Merci de votre franchise, dit-elle. Il y a beaucoup de choses que je partage de ce que vous avez dit, notamment votre analyse sur les Etats-Unis. J'aurai juste une divergence de vues : les Palestiniens ont droit à un Etat souverain, mais je ne peux pas parler comme vous d'"entité" à propos d'Israël. L'Etat d'Israël existe et a droit à la sécurité."

Elle écoute aussi un partisan du général Michel Aoun, des représentants de la coalition du 14 mars anti-syrienne, et même l'éditorialiste d'un quotidien qui choisit d'attaquer les relations de Jacques Chirac avec une famille - celle des Hariri, qualifiée "d'affairiste" - et qui cite des "notes" obscures du président français sur les chrétiens maronites. Mme Royal corrige : "Vous n'y allez pas doucement ! Il ne faut pas avancer des choses sans preuve. Comme si moi je disais que les Syriens sont à l'origine des assassinats politiques, beaucoup le pensent, je n'en sais rien. Voilà, toutes les choses sont dites." A la fin de la séance, cependant, la candidate socialiste tenait à faire une "mise au point" : ses propos sur les Etats-Unis, assure-t-elle, visaient l'action de l'"administration Bush" et ne valaient pas "condamnation globale" de l'allié américain, "pays avec lequel nous avons beaucoup de convergences".

 

VOYAGE EN ISRAËL ET À GAZA

 

Un peu plus tôt, à la résidence de l'ambassadeur, la candidate socialiste avait défini sa méthode devant la presse : "Je veux une diplomatie franche, efficace, simple et qui aboutisse à des résultats, avec une certaine abnégation. Je crois que la diplomatie ne doit pas être conduite au profit de la France, mais au nom d'un certain nombre de valeurs, au nom d'un ordre international juste." Elle s'est dite "en phase" avec la politique étrangère de la France et partisane d'une "très forte continuité". Mais, "attentive à une donne qui évolue", elle revendique "une liberté de parole", et défend le principe de parler avec des représentants de tous bords dès lors qu'ils sont élus et ont "une légitimité démocratique".

Interrogée sur la suite de son voyage prévu dimanche en Israël, dans les territoires palestiniens, à Gaza, et sur la possibilité de rencontrer des élus du Mouvement de la résistance islamique (Hamas), avec lesquels les dirigeants européens refusent de traiter, elle répond : "S'il s'agit de représentants démocratiquement désignés, je verrai. J'évaluerai en fonction des propositions qui me sont faites."

Au Proche-Orient, Mme Royal teste sa diplomatie : " J'ai besoin de sentir la situation, explique-t-elle. Oui, c'est une façon de me préparer si je suis élue." Son statut de candidate ne la complexe pas. " J'observe avec intérêt que cette question ne s'est pas posée à mes interlocuteurs", s'est-elle félicitée.


Isabelle Mandraud
Article paru dans l'édition du 03.12.06
Partager cet article
Repost0
28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 22:18

Ségolène Royal constitue son équipe de campagne restreinte

Co directeurs de campagne :

JLouis BIANCO et François REBSAMEN

Conseiller chargé de la coordination des portes paroles :

Julien DRAY

Conseiller Spécial :

Jack LANG

Directeurs adjoints :

Patrick MENNUCCI

En charge de l’organisation :

Danielle BOUSQUET

Yvan COLLIN

Chargés de missions :

Bruno LEROUX

Aurélie FILIPETTI

Ouarda KARAÏ

Mandataire financier : Dominique BERTINOTTI

Directeur de Cabinet : Christophe CHANTEPY

Chef de Cabinet : Camille PUTOIS

Chargées de l’animation des comités désirs d’avenir :

Yvette ROUDY – Safia OTOKORE

Le conseil politique est constitué du Bureau National du Parti Socialiste présidé par François HOLLANDE élargi à des représentants du PRG

Jean Marc AYRAULT et Jean Pierre BEL, Présidents des Groupes Socialistes à l’Assemblée Nationale et au Sénat, sont mandatés par la candidate pour l’animation parlementaire de la campagne

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 21:57
Partager cet article
Repost0
28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 21:54
Partager cet article
Repost0