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Les Travaux

REUNION PUBLIQUE
le MARDI 3 AVRIL 2007
au Centre Culturel Alain POHER d'ABLON sur SEINE
de 20h30 à 23 heures
avec la participation de
ROGER-GERARD SCHWARTZENBERG
et le 23 avril à VILLENEUVE LE ROI


Mardi 6 février
ghhefgh
DEBAT PARTICIPATIF
"sur le thème de
LA VIE CHERE"
à 20h30
à ABLON
(Centre CULTUREL Alain POHER
)

Zoom sur le Projet
Vous pouvez consulter le texte intégral du Projet socialiste pour la France au format HTML ou lire le tract sous forme de livre Flash en cliquant ici.
Vous pouvez aussi le trouver en librairie aux éditions Robert Laffont

Premier tour de l'élection Présidentielle : dimanche 22 avril 2007.
Second tour : 6 mai 2007
Les élections législatives auront lieu les 10 et 17 juin 2007.

Le VENDREDI 29 septembre 2006 SEGOLENE se déclare CANDIDATE.
Pour voir la Vidéo cliquez

En 2006 on s'inscrit, en 2007 on gagne !
Vous voulez battre la droite et faire gagner la gauche
Pour faire gagner la gauche en 2007, inscrivez-vous et faites inscrire vos amis sur les listes électorales...

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SEGOLENE ROYAL

a été investie le 16 novembre 2006

Candidate du Parti Socialiste

à la Présidence de la République.

 

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Assemblée Nationale

Autres Travaux

3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 09:50

 
...Durant la "phase d'écoute" des débats participatifs, Mme Royal a déjà émis une série de mesures au cours des quatre débats participatifs qu'elle a elle-même menés. Bilan.

"Une nouvelle donne avec la jeunesse", Grenoble, 1er février. Mme Royal prône la création d'un "droit au premier emploi" pour les jeunes qui ne devront pas rester plus de six mois sans emploi ou formation qualifiante, et la création d'une allocation d'autonomie pour les étudiants et les jeunes travailleurs en difficulté, "avec quelques contreparties, par exemple, (…) faire du soutien scolaire". Une "nouvelle génération" de logements, confiés aux régions, sera réservée à ces étudiants et jeunes travailleurs. La candidate propose des "bourses tremplins", des prêts à taux zéro de 10000 euros pour les jeunes, réunis dans des "ateliers de la création" et désireux de monter un projet. Le nombre des emplois tremplins, nouvelle version des emplois-jeunes mis en place dans les régions, sera porté à 500000. L'Etat financera le permis de conduire de ceux qui ont réussi leur CAP. Une carte santé jeune sera créée, tandis que la contraception deviendra gratuite pour "toutes les jeunes filles de moins de 25 ans".

"L'excellence environnementale", Montluçon (Allier), 24 janvier. Mme Royal nommera un vice-premier ministre chargé du développement durable. Les associations environnementales seront considérées comme "de véritables auxiliaires de service public" et feront leur entrée dans les comités d'entreprise. Un programme national de réduction des pesticides sera mis en place et la loi sur l'eau "refondée" pour faire respecter le principe "pollueur payeur". Une réforme de la fiscalité écologique sera engagée, incitative pour les voitures électriques ou utilisant des biocarburants, dissuasive pour les véhicules les plus polluants. Aucun permis de construire "ne sera plus délivré s'il n'intègre pas les énergies renouvelables [solaire, géothermie, filière bois, énergies éoliennes], ce qui permettra de diviser par deux, voire trois, le prix des charges locatives"; un "vaste plan" d'isolation thermique des logements anciens sera lancé. La candidate veut engager un programme d'"extinction progressive des centrales nucléaires les plus anciennes et les plus dangereuses".

Des états généraux de l'agriculture seront lancés, ainsi que la réforme de la politique agricole commune et la régionalisation d'une partie des aides, qui devront devenir "transparentes", au bénéfice, notamment, de l'agriculture bio. Les aides à l'irrigation seront supprimées et "un moratoire" sur les OGM déclenché.

"La sécurité logement", Roubaix (Nord), 19 janvier. La construction de 120000 logements sociaux par an sera mise en œuvre. Dans les communes qui ne rempliraient pas leurs obligations, l'Etat réquisitionnera les terrains. Tout programme de constructions neuves "devra comporter une part de logements sociaux". A défaut, l'Etat interviendra pour transformer une partie de ces logements en logements sociaux. Les terrains appartenant à l'Etat "seront mis en vente pour les collectivités locales qui veulent faire des logements sociaux à moitié prix de celui du marché". La puissance publique apportera "sa garantie aux plus modestes et se substituera aux impayés de loyer lorsqu'ils correspondent à un accident de l'emploi". Un service public de la caution sera institué. Les aides au logement seront revalorisées. Pour favoriser l'accès à la propriété, des "crédits bon marché" seront mis en œuvre.

"Le pacte social", Strasbourg, 20 décembre 2006. Pour relancer l'activité, "un plan massif pour l'innovation et la recherche" sera mis en œuvre dès 2007, les partenariats entre recherche publique et privée encouragés et un statut européen du chercheur lancé. Le rôle des syndicats sera renforcé, fondé sur leur représentativité aux élections, la reconnaissance des accords majoritaires, et le droit de vote des représentants des salariés "dans les instances de décision des entreprises". Avec les partenaires sociaux, le chantier de la sécurisation des parcours professionnels s'ouvrira. "Une protection sociale des entrepreneurs" sera créée. Les aides publiques aux entreprises seront conditionnées aux créations d'emplois "de qualité". Si les entreprises licencient ou délocalisent, ces aides seront "remboursables". L'impôt sur les bénéfices des entreprises deviendra modulable selon qu'elles réinvestissent dans l'entreprise ou qu'elles distribuent des dividendes. Enfin, Mme Royal a repris à son compte l'idée lancée par Martin Hirsch,président d'Emmaüs, de créer un revenu de solidarité active pour les travailleurs pauvres.

Isabelle Mandraud
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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 19:52
Les débats participatifs voulus par la candidate socialiste ont remporté un vif succès sur le terrain
LE MONDE | 01.02.07 | 14h31

as de "trou d'air", mais plutôt du trop plein. Un trop-plein de frustrations, de déceptions et de colères. Des inquiétudes et des angoisses. Et un formidable besoin de parler. Pour témoigner, tout simplement. Avec le secret espoir d'être enfin écouté ; et - sait-on jamais ? - d'être, cette fois, entendu.

 

Déroutants, parfois moqués lorsqu'ils ne sont pas ignorés en haut lieu, les milliers de débats participatifs locaux organisés par les sections du PS et les comités Désirs d'avenir ont rencontré un indéniable succès sur le terrain. Anciens militants et nouveaux adhérents, sympathisants et curieux, de tous bords et de tous âges, ont franchi des portes, et saisi les micros qu'on leur tendait. Les notables étaient là, bien sûr, mais ils ont accepté tant bien que mal de se fondre dans le décor. Tout le monde est logé à la même enseigne. A Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) où se tenait, mardi 30 janvier, un débat sur la "sécurité durable", deux affiches ornaient les murs : "Impose-toi dans le débat" ; "Demain, rien ne se fera sans toi". Message reçu, ici comme ailleurs.

A Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), lundi soir, les cent personnes présentes ne se le sont pas fait dire deux fois. D'autant qu'ils connaissent bien le thème du débat : la "vie chère". "On s'est installé dans la précarité, on vit des aides du RMI, on n'a aucun pouvoir d'achat", explique le premier orateur, un militant de la CGT-chômeurs. Christine, qui travaille "à la Sécu" : "J'ai un emploi, ma fille a une bourse, je ne paye pas d'impôt, je me sens en risque de précarité, comme beaucoup." Rachida, elle aussi mère célibataire : "Le soleil, je ne le vois jamais. Il faut se battre pour un logement, pour un travail. Pour balayer par terre, il faudra bientôt un diplôme." "L'esclavage existe toujours", lance-t-elle, avant de se rasseoir, accablée. Les deux rapporteurs désignés prennent aussi en note le propos de Monique, infirmière à l'hôpital, qui explique que "notre système de santé prend l'eau".

A chacun son "truc". Dans le Loiret, trois ou quatre thèmes apparaissent sur un écran géant pour lancer le débat. Dans la section du 18e arrondissement de Paris, on distribue des Post-it pour relever questions et témoignages. Lundi soir, lors du débat sur la justice, un ancien prisonnier en utilise deux, d'une écriture serrée, pour résumer ce qu'il veut dire. Au micro, il évoque ces "enfants qu'on met avec des bandits de grands chemins", les "médecins qui distribuent calmants et préservatifs" et "les cris, tous les soirs". Aux magistrats qui l'écoutent, il propose d'inscrire dans leur formation "un jour" en prison. Lorsque la parole est libre, les propos ne sont pas forcément convenus. A Vesoul (Haute-Saône), un ancien directeur général des douanes, un brin exaspéré, propose sa contribution : "Vous me faites nommer ministre de la recherche des fonds, et vous verrez que le pognon retournera dans les caisses de l'Etat !"

La formule inquiétait certains des militants les plus aguerris, davantage rompus aux meetings traditionnels. Mais elle a satisfait d'emblée les plus jeunes, ainsi que tous ceux qui désertaient le débat politique. Le même décalage s'observe au sujet des faux pas et du rythme de la campagne : quand les "anciens" sont parfois en proie au doute, les nouveaux venus balaient spontanément toute critique.

A Lyon, mercredi soir, deux femmes de vingt-cinq ans sont intervenues dans le débat sur le développement durable organisé à l'Opus Café, près de l'hôtel de ville, pour plaider en faveur des transports en commun. Carole Vincent, militante socialiste, a entraîné une de ses amies, Emilie Busset, de gauche mais non encartée. Toutes deux se réjouissent du principe des forums. "C'est un vrai enrichissement de la politique", se félicite la première. Un trou d'air ? "Il n'y en a pas. C'est un argument de la droite pour déstabiliser Ségolène Royal", tranche la seconde. Un jeune adhérent socialiste, Nicolas Bréand (19 ans) n'est pas plus inquiet : "C'est parce que la méthode de Ségolène Royal est complètement nouvelle qu'elle déboussole. J'ai fait plusieurs débats et ce que j'observe, c'est un réel intérêt des gens à discuter et une vraie satisfaction à participer à un débat d'idées."

A Salon-de-Provence, le secrétaire de la section PS, Patrick Alvisi, s'était montré inquiet en ouverture du débat : "Notre nouvelle démarche peut surprendre surtout quand on connaît une campagne un peu molle (...) Mais, gardez votre sang-froid, Ségolène garde son cap. Et surtout prenez la parole." A 22 h 30, une fois la réunion terminée, les anciens militants parlent encore un peu du "reflet chez les gens de ce que disent les journaux". Mais sans grande conviction. Ils croient plutôt que c'est ce mouvement de réunions ouvertes, "où on entend des gens qui, jamais, ne prennent la parole" qui poussera vers la victoire.

Un sentiment partagé à Saint-Jean-de-la Ruelle. Henriette, 40 ans, qui a laissé ses trois enfants à la maison pour venir au débat, est à fond derrière Ségolène Royal. "Tout me plaît chez elle, les valeurs qu'elle défend", explique-t-elle. Elle vient d'adhérer au PS pour la soutenir. Tout comme Paulette, 70 ans, qui votait "centre-droit" jusqu'ici. "Son discours est différent, plus accessible aux gens de la base", souligne-t-elle, en se disant certaine que "Sarkozy, lui aussi, aura ses trous d'air".


Jean-Baptiste de Montvalon avec Régis Guyotat (à Orléans), Sophie Landrin (à Lyon) et Michel Samson (à Marseille)

Mme Royal entend maintenir son "style de campagne"

Invité, mercredi 31 janvier, de "Questions d'info LCP-Le Monde-France-Info", Jean-Louis Bianco, directeur de campagne de Ségolène Royal, a voulu balayer les doutes qu'inspire l'entrée en campagne de la candidate du PS. "Ça ne tangue pas, a-t-il assuré, mais il y a des gens qui n'ont pas compris sa méthode." Il a précisé que Mme Royal n'entendait pas modifier "le style de campagne qu'elle a choisi". "Si cela veut dire utiliser les archaïsmes, les vieilles recettes, nous ne sommes pas d'accord (...). Nous inventons le nouveau socialisme." Le conseiller de Mme Royal a cependant admis une phase de "recul". "Nous avons fait des erreurs, a-t-il reconnu. Nous corrigeons le tir, nous essayons d'être plus réactifs, plus performants, mieux coordonnés." M. Bianco a réaffirmé que "Nicolas Sarkozy doit quitter le gouvernement" : "On ne peut pas être ministre de l'intérieur, chargé de la police, qui prépare les élections, en même temps que candidat."

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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 21:15
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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 21:12
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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 21:08
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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 20:58
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