SEGOLENE ROYAL a été investie le 16 novembre 2006 Candidate du Parti Socialiste à la Présidence de la République.
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Les MJS ont également brillés par leur présence... La PREUVE
Le meeting affichait salle comble, et au premier rang figuraient Dominique Strauss-Kahn, le proche de Lionel Jospin Daniel Vaillant et Henri Emmanuelli. Et juste à côté, Jean-Pierre Chevènement, Christiane Taubira, Arnaud Montebourg, ou encore les maires d'arrondissements fabiusiens de la capitale.
Appuyée sur ce patrimoine politique, devant plus de 5 000 personnes, Ségolène Royal s'est appliquée à décortiquer le programme de Nicolas Sarkozy...sans jamais citer son nom. "Je laisse à la droite ses mises en scène berlusconiennes", a-t-elle raillé, estimant que "la droite met aujourd'hui toute sa brutalité dans la balance".
"LA FRANCE DE DEMAIN SE NOMMERA DIVERSITÉ"Elle dénonce "une droite dure, agressive", "qui dit tout et son contraire" et compare l'expression de Nicolas Sarkozy ("s'il y en a que ça gêne d'être en France, qu'ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu'ils n'aiment pas") au mot d'ordre de la dictature brésilienne des années 70. "La droite a bloqué la machine économique et ne sait plus la faire redémarrer", assène-t-elle encore. Copieusement hué, le candidat de l'UMP est tour à tour qualifié de "communautariste", de "bushiste", et accusé de défendre "les intérêts d'un tout petit monde qui ne pense qu'à lui qu'à son pouvoir".
Sans dévoiler son programme, Ségolène Royal a plaidé pour une France "multiple, colorée, métissée et très française si elle sait être fidèle à ses valeurs" : "La France de demain ,comme celle d'hier, se nommera diversité", a-t-elle lancé. Elle a promis de "redonner un avenir à toute la jeunesse", de "donner à tout jeune le droit à un premier emploi ou à une formation utile dans les six mois qui suivent sa sortie du système scolaire"
De nouveau, la candidate du PS a balayé les critiques sur le rythme de sa campagne : "J'ai entendu les doutes et les interrogations : ce n'est pas du temps perdu, c'est du temps gagné ensemble". Elle a donné rendez-vous le 11 février, invitant ses partisans "à prendre les plans de la maison que nous allons bâtir ensemble". Sans pour autant expliquer si son programme aura une tonalité aussi marquée à gauche que son discours du soir.