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Les Travaux

REUNION PUBLIQUE
le MARDI 3 AVRIL 2007
au Centre Culturel Alain POHER d'ABLON sur SEINE
de 20h30 à 23 heures
avec la participation de
ROGER-GERARD SCHWARTZENBERG
et le 23 avril à VILLENEUVE LE ROI


Mardi 6 février
ghhefgh
DEBAT PARTICIPATIF
"sur le thème de
LA VIE CHERE"
à 20h30
à ABLON
(Centre CULTUREL Alain POHER
)

Zoom sur le Projet
Vous pouvez consulter le texte intégral du Projet socialiste pour la France au format HTML ou lire le tract sous forme de livre Flash en cliquant ici.
Vous pouvez aussi le trouver en librairie aux éditions Robert Laffont

Premier tour de l'élection Présidentielle : dimanche 22 avril 2007.
Second tour : 6 mai 2007
Les élections législatives auront lieu les 10 et 17 juin 2007.

Le VENDREDI 29 septembre 2006 SEGOLENE se déclare CANDIDATE.
Pour voir la Vidéo cliquez

En 2006 on s'inscrit, en 2007 on gagne !
Vous voulez battre la droite et faire gagner la gauche
Pour faire gagner la gauche en 2007, inscrivez-vous et faites inscrire vos amis sur les listes électorales...

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SEGOLENE ROYAL

a été investie le 16 novembre 2006

Candidate du Parti Socialiste

à la Présidence de la République.

 

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Texte libre

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Assemblée Nationale

Autres Travaux

12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 15:53

 

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 23:05
Présidentielles 2007: les résultats du second tour
Villeneuve-le-Roi (94)

Inscrits 10 038
Abstentions 1 826 ( 18,19%)
Votants 8 212 ( 81,81%)
Blancs et nuls 344 ( 4,19%)
Exprimés 7 868 ( 95,81%)
 Les résultats
Ségolène ROYAL
4 102 voix


52,14%
 Villeneuve-le-Roi :
  52,14%
 
 
 Val-de-Marne : Accédez aux Résultats
  50,20%
 
 
 Résultat national :
 46,94%
 
 
 
Nicolas SARKOZY
3 766 voix


47,86%
 Villeneuve-le-Roi :
  47,86%
 
 
 Val-de-Marne : Accédez aux Résultats
  49,80%
 
 
 Résultat national :
 53,06%
 
 
 


 
RESULTATS NATIONAUX

Nicolas SARKOZY : 

18 983 408( 53,06 % )

Ségolène ROYAL :

16 790 611( 46,94 % )


Abstentions :

7 128 894 (16,03)

Votants :

37 343 469 (83,97)

Blancs/nuls :

1 569 450 (4,20)

Exprimés :

35 774 019 (95,80)

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 22:08

segolene-royal-affiche-2-tour.jpg

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 02:59

TESTEZ ET LAISSEZ VOUS GUIDER PAR VOTRE INCONSCIENT.

Cliquez sur le lien ci-dessous et tappez sur votre clavier ce que vous souhaitez, ce qui vous passe par la tête...

http://dmuringer.free.fr/upload/fichiers/test_subconscient.htm

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3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 20:47
3 mai 2007 - n° 98

"Je serai la présidente de ce qui marche, sans œillères."


Ségolène Royal a débattu avec Nicolas Sarkozy.

>Lire l'article
>Lire le débat en intégralité



Quand on entre dans la politique et en particulier à ce niveau, il faut accepter d'aller jusqu'au bout.
Ségolène Royal sur France Inter.

>Lire l'article
>Lire l'intégralité de l'interview

Communiqué de JL Bianco et F Rebsamen/Sondage Opinion Way
A qui profite un tel sondage?

>Lire le communiqué




 

Débat : La conclusion de Ségolène Royal.

>Voir la vidéo

 
         
 

Discours de Charléty.

>Voir la vidéo

 
         
 

Réactions au Grand concert pour Ségolène Royal.

>Voir la vidéo

 
         
 
 Captures d'écrans.


Le zapping quotidien de la campagne

 Vu du net.

Vous etes royale

>Voir la vidéo

 Matériel militant.

Lettre au candidat Nicolas Sarkozy.


>Voir la vidéo

 Agenda.

Jeudi 3 mai : Meeting de Ségolène Royal à Lille à 19 heures

 Soutien.

L'appel du monde des entreprises, de l'économie et des professionnels
>Lire l'article

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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 07:37
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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 07:31

Ségolène Royal à Charléty se pose en héritière de Mai 68
mar. mai 1, 2007 10:10
par Laure Bretton et Jean-Baptiste Vey

PARIS (Reuters) - Prenant le contre-pied de son adversaire de droite, Ségolène Royal a faites siennes les conquêtes de Mai 1968 face à Nicolas Sarkozy qu'elle a accusé de vouloir "remonter le temps" et de préparer une "France bloquée".

A cinq jours du deuxième tour, la première femme à avoir une vraie chance d'accéder à l'Elysée s'est posée en rempart de la "paix civile" face au "passage en force" de la droite.

Devant plus de 40.000 personnes réunies au stade Charléty pour un "concert de la fraternité" - et plusieurs dizaines de milliers d'autres dehors - la candidate socialiste a dénié au candidat de l'UMP le droit de se revendiquer du général de Gaulle.

A la veille de leur face-à-face télévisé, la présidente de la région Poitou-Charentes a attaqué le programme de Nicolas Sarkozy sur tous les plans sous les yeux d'une pléiade d'artistes dont Jane Birkin, Yannick Noah ou encore Grand Corps Malade.

En lieu et place de la "rupture" que veut incarner son adversaire, elle a vu "purement et simplement une fracture républicaine".

Dimanche lors du meeting parisien de l'UMP à Bercy, "la machine à remonter le temps était en marche. On était en juin 1968", a-t-elle déploré.

"Mais Doc Gynéco, ce n'est pas André Malraux. François Mauriac, ce n'est pas Bernard Tapie. Et monsieur Sarkozy ce n'est pas le général de Gaulle", a insisté Ségolène Royal, déclenchant les applaudissements de la foule.

C'est la seule fois dans son discours d'une heure que la candidate socialiste, tailleur blanc sur t-shirt rouge, a cité nommément son adversaire de l'UMP, qu'elle a ensuite désigné comme "l'autre candidat" ou "le candidat de la droite".

Avant elle sur scène, le groupe des "Têtes raides" entonnait "Paris sera beau, l'Hexagone sera beau"... si la candidate socialiste l'emporte dimanche. "C'est quand le bonheur", s'interrogeait de son côté le chanteur Cali, l'un des organisateurs de l'événement.

"Aujourd'hui, je le sens (...) il y a dans la France (...) une même forme de colère qui gronde" qu'il y a 39 ans, a déclaré Ségolène Royal dans un stade où la gauche avait tenu meeting, le 27 mai 1968, en plein mouvement estudiantin et ouvrier.

"AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES!"

"Moi, je ne souhaite pas que la France parvienne à cet état de blocage pour précisément susciter comme en Mai 1968 des révoltes, des revendications, des grèves qui ont tout bloqué tout simplement parce que le pouvoir refusait d'écouter et de redistribuer les richesses des Trente Glorieuses", a-t-elle insisté.

"Il faut garder son calme, garder son sang-froid et réformer la France avant qu'elle ne se soulève", a plaidé Ségolène Royal.

"Que le candidat de la droite relise donc le général de Gaulle. Ce sont ses propres analyses et elles se situent à une autre altitude. Il a dit cela, que la société voulait le dialogue et la participation", a-t-elle poursuivi.

Ségolène Royal a également accusé Nicolas Sarkozy, numéro deux du gouvernement sortant, de vouloir "maquiller" le bilan de cinq années de droite.

Et comme ce "n'est pas tâche facile", le candidat de l'UMP "sans vergogne" réécrit "l'Histoire, capte celles des autres (...) pour brouiller les pistes".

Devant les responsables de la "gauche plurielle" - membres des Verts, du PCF ou du PRG -, elle a défendu sa "valeur travail" face au "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy.

"La valeur travail n'est pas un artifice de discours, la valeur travail c'est d'abord payer le travail à sa valeur", a-t-elle déclaré.

"Je ne veux plus voir ces femmes en pleurs devant les grilles de leurs entreprises fermées, les regards des ouvriers licenciés sans protection. Et ceux qui philosophent sur la valeur travail, ont -ils vu ces citoyens là ?".

Si elle accède à l'Elysée, la candidate socialiste a promis "une République apaisée, une République du respect". "Je propose que la France puisse avancer sans perdre son temps, sans être bloquée, sans dresser les Français les uns contre les autres, en un mot sans violence".

"Voilà la responsabilité demain de la présidente de la République. Voilà la seule façon de diriger la France et de protéger la paix civile", a-t-elle insisté, appelant les Français à se prendre la main pour "faire gagner la France".

"La voulez-vous la victoire?", a-t-elle lancé à la foule. "Alors en avant, rassemblons-nous, prenons-nous la main, aimons-nous les uns les autres, construisons ensemble. Vive la République, vive la France".

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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 12:54
Le débat Bayrou-Royal a commencé
LEMONDE.FR | 28.04.07 | 11h35  •  Mis à jour le 28.04.07 | 12h27

près de nombreux rebondissements, le débat entre Ségolène Royal et François Bayrou a finalement lieu. Il se déroule dans les locaux de l'hôtel Westin, dans le 1er arrondissement de Paris. Il est diffusé en direct sur BFM TV et RMC.  Les deux candidats se sont longuement salués, à leur arrivée sur la tribune, face à une nuée de photographes. Le débat a été introduit par Olivier Mazerolle et Jean-Jacques Bourdin, qui a precisé les modalités de respect des règles d'égalité de temps de parole.

"Je n'attends pas un ralliement". Ségolène Royal a, la première, pris la parole, comme convenu entre les équipes de campagne. Elle a remercié François Bayrou d'avoir accepté le débat. "Plutôt que de parler de débat je préfère dire dialogue", a estimé la candidate socialiste. "Il se déroule en toute clarté", a-t-elle souligné, avant d'ajouter : "Il m'a semblé interessant de voir sur quels thèmes nous pouvons faire un bout de chemin ensemble". "Je n'attends pas un ralliement, car ce n'est pas ce qu'attendent les électeurs".  "Mais, sur un certain nombre de sujets difficiles, nous pouvons faire emerger un certain nombre de convergences, qui vont permettre à la France de se redresser", a déclaré la candidate socialiste. Pour François Bayrou, "rien n'est plus nécessaire dans la vie politique française que de faire bouger les lignes". Il a rappelé "avoir dit à Nicolas Sarkozy qu'il était prêt à débattre avec lui."  "De ce débat, il ne sortira pas de ralliement", a d'emblée precisé le leader centriste.

Convergence sur la réforme des institutions. Ségolène Royal a rappelé qu'elle met "au permier rang de la rénovation de la vie démocratique" la démocratie participative. Mais elle a aussi décliné ses propositions de IVème République : la suppression du 49-3, la réforme des institutions, les jurys citoyens. Elle a également souhaité l'organisation d'un référendum sur une nouvelle République. 

François Bayrou a estimé qu'il fallait "bâtir le pluralisme".  Il a rappelé son attachement à l'introduction d'une dose de proportionnelle aux législatives. Et sa volonté de réformer le Parlement, contre "la concentration des pouvoirs".  Ségolène Royal a rappelé que ces propositions figuraient dans son Pacte présidentiel. Et ajouté qu'elle réformerait le Sénat, "pour y permettre l'alternance".  Le candidat de l'UDF a lui aussi fortement critiqué les institutions de la Veme République, estimant que "ça suffit, les pouvoirs concentrés dans une seule personne".

Une loi contre la concentration des médias. François Bayrou a également rappelé ses critiques contre la concentration des médias, en soulignant les difficultés d'organiser ce débat. "A qui cela peut-il nuire, que comme candidats, nous discutions ensemble du pays ? " Ségolène Royal a affirmé que les mesures anti concentration des médias figurent dans son Pacte présidentiel. "J'ai dû mal lire", a plaisanté François Bayrou. Ségolène Royal et François Bayrou ont, tous deux, rappelé leur attachement à une loi qui change les règles sur ce point.

Un nouveau traité européen. François Bayrou a estimé qu'"une grande majorité de Français savent qu'il n'y a aucun avenir pour notre pays sans une Union européenne qui parle d'une voix forte dans le monde". Il a souhaité la mise en œuvre d'un nouveau texte constitutionnel européen "court, lisible". Une expression approuvée par la candidate socialiste, qui a estimé que "chacun sent bien que l'Europe doit d'abord défendre les valeurs humaines". Elle ajoute que l'Europe doit avancer sur les questions sociales et plaidé pour une réforme de la Banque centrale européenne.

Désaccords sur la politique économique européenne. Mais le président de l'UDF a fait part, pour la première fois depuis le début du débat, de deux désaccords. Selon lui, l'idée d'un smic européen "n'est pas sérieuse".  De même, sur la Banque centrale européenne, il a exprimé son désaccord avec un euro faible, qui pourrait "affaiblir l'économie française". La candidate socialiste a, elle, estimé que le smic européen était un "principe" qu'il ne fallait pas abandonner. "C'est une question de protection des salariés", a-t-elle affirmé. Elle a également critiqué "la faiblesse de volonté politique de l'Union européenne" par rapport à la BCE.

La question de la dette. "Si on voulait schématiser le débat, on a des convergences du point de vue institutionnel, mais je suis en désaccord avec la vision économique de Ségolène Royal", a critiqué François Bayrou. Selon lui, les promesses de Ségolène Royal, sont "un déficit considérable pour nos dépenses publiques". Il a aussi estimé que donner de l'argent à certaines catégories de Français "ça ne marche pas".

"Sur les questions économiques, nous avons des désaccords", a concédé Ségolène Royal. Mais "je ne suis pas une femme de dogme", a-t-elle estimé, rappelant la démarche des débats participatifs qui ont constituté la première phase de sa campagne. La nouvelle croissance économique s'appuie sur "la compétitivité économique" mais aussi sur "la compétitivité sociale".

"Dans votre projet, vous en revenez trop souvent à l'idée que l'Etat peut faire les choses à la place de la société", a critiqué François Bayrou. "Vous êtes un excellent défenseur du Pacte présidentiel", a plaisanté Ségolène Royal, ajoutant que l"étatisme" n'était pas dans son projet. "Ce n'est pas l'Etat qui va faire la sécurité sociale professionnelle, ce sont les partenaires sociaux", a-t-elle précisé. "C'est en faisant des économies sur des dépenses mal orientées" que l'on va réformer, selon la candidate socialiste. "Toutes les dépenses publiques proposées dans le Pacte rapportent plus qu'elles ne coûtent", a-t-elle conclu.

35 heures. François Bayrou a reproché à Ségolène Royal d'avoir changé d'avis sur les 35 heures, en prônant une généralisation. "Je suis en désaccord sur ce point", a-t-il precisé. La candidate socialiste a rappelé que les 35 heures sont "un progrès humain considérable" et que leur application avait permis "une modernisation des entreprises."  François Bayrou a estimé qu'"en dehors de la généralisation, les trois principaux candidats disaient à peu près la même chose" : aucun candidat n'a proposé l'abrogation de la loi sur les 35 heures, car "des entreprises et des familles ont trouvé un équilibre dans cette loi".
 
Retraites. Le candidat UDF a plaidé pour une nouvelle réforme des retraites, notamment des régimes spéciaux estimant qu'"il y a des inégalités trop lourdes". "Ceux qui pensent qu'on peut revenir sur la loi Fillon se trompent", a-t-il asséné. "Nous reviendrons sur la loi Fillon", a répondu Mme Royal, "parce qu'elle a créé des inégalités, notamment aux dépens des femmes".

Le Monde.fr
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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 09:57
D'éminents généticiens reviennent sur les propos de Nicolas Sarkozy et apportent leur soutien à Ségolène Royal.

 
Les propos de Nicolas Sarkozy [« J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile… » ou « Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense." ] ont appelé des commentaires de généticiens, comme Axel Kahn, sur les ondes de quelques radios ou dans les pages de quelques journaux, et, en attendant la réaction des sociétés savantes (il y en a huit, dont la Société Française de Génétique et la Société Française de Génétique Humaine) sur un sujet qui devraient les rappeler à de douloureux souvenirs, il semble utile aux signataires de ce texte de s’adresser à l’opinion.

Il faut rappeler que cette question de l’hérédité, comme déterminant possible de faits sociaux, est une vieille histoire dans laquelle la génétique balbutiante des années 20-30 s’est fâcheusement compromise. Mais le développement de cette discipline a permis, avec le temps, de prendre conscience et de mesurer l’ampleur des simplifications abusives et des aberrations auxquelles certains de ses disciples s’étaient laissés aller durant cette période.

1. Un peu d’Histoire :

- Depuis 1869 et la publication par Francis Galton de l’ouvrage sur « l’hérédité du talent », tout un courant faisant indûment appel au Darwinisme, sous la forme dite du « Darwinisme social », prétend que les maux dont souffre la société, le paupérisme, l’alcoolisme, les déviances sexuelles, les pathologies psychiatriques, seraient d’origine naturelle, donc de naissance car déterminées par l’hérédité qui a pris ensuite le nom de génétique (le développement de la génétique moderne ne datant que des années 1910-1920).

- A partir de ce point de vue, Galton en 1883 et bien d’autres (Weismann et Haeckel en Allemagne, Gobineau, l’un des initiateurs du concept de race aryenne, et Vacher de Lapouge en France), ont développé un Eugénisme qui consistait à dire que, si toutes ces tares étaient d’origine génétique, il convenait d’en tarir la source : les américains, les suédois et les allemands entreprirent des stérilisations forcées, parfois massives ; les nazis allèrent plus loin en 1934 avec l’éradication par euthanasie. Les anglais, au nom de l’Habeas Corpus, ne firent rien.

- En France, ce type d’opinion a toujours été minoritaire et le fait de cercles d’extrême droite : notre prix Nobel de médecine, Charles Richet, soutenu par un autre prix Nobel, Alexis Carrel, proposa en 1919 « la suppression des anormaux » et leur collègue, le Dr Binet-Sanglé leur en suggéra le moyen par « l’utilisation du gaz ». Mais sous Vichy, les seules mesures prises seront de type nataliste et non eugénique.

Toujours est-il qu’il convient, devoir de mémoire et conscience citoyenne obligent, de connaître son Histoire.

2. Un peu de génétique :

Les généticiens passent leur temps à démontrer au laboratoire, et à enseigner à leurs étudiants, que si « rien de biologique n’existe sans les gènes », il est absurde d’imaginer que « tout est dans les gènes », cela vaut pour l’intelligence, le génie ou la sexualité et ses déviances.

De la même manière, il est absurde de considérer que tout le Requiem de Mozart est dans sa partition, puisque ce qu’on entend dépend aussi des interprètes, de leurs instruments et du chef d’orchestre.

Les gènes (la partition) ne suffisent donc pas à déterminer un caractère complexe comme un comportement, cognitif ou sexuel, car le vécu (l’orchestre et les instruments), en l’occurrence, l’éducation, l’apprentissage ou le manque d’apprentissage, viennent superposer leurs effets, de la même façon que les couches répétées de neige viennent enrober les reliefs rocheux au point de pouvoir en « effacer » les formes.

On sait qu’il existe des facteurs génétiques de risque pour le diabète ou l’obésité, mais même ici, le généticien ne dira pas que c’est de naissance, puisque la maladie suppose, pour se développer, l’adjonction de nombreux facteurs de risque du milieu.

Si des facteurs de risque peuvent éventuellement exister, encore qu’on n’en a pas le moindre début de preuve, pour le suicide ou la pédophilie, il serait de toute façon absurde de dire que « c’est de naissance ». Dire cela revient à simplifier outrageusement le problème en réduisant sa causalité à un déterminisme génétique supposé et non démontré, alors qu’il existe un déterminisme social ou sociétal évident, massif et accessible à la connaissance : on ne peut disculper la société de sa responsabilité dans le suicide ou la pédophilie en faisant appel à d’hypothétiques facteurs génétiques de risque. Pour prendre un exemple tragiquement récent, la société américaine ne saurait éviter d’analyser ses propres responsabilités dans la tuerie du campus de Virginia Tech au motif que le tueur était dépressif et violent et qu’il pourrait peut être y avoir des facteurs génétiques de risque.

Est-il besoin aussi de rappeler qu’il est possible d’agir sur les facteurs du milieu par l’action sociale ou éducative alors qu’il serait difficile d’agir sur des facteurs génétiques, à moins de retomber dans les errements du passé rappelé ci-dessus ?

3. Que penser de ces propos ?

Soit il s’agit de propos délibérés, soit il s’agit de propos maladroits.

La première hypothèse serait grave car elle signifierait qu’ils sont destinés à un frange très extrême de l’électorat et, au demeurant, « maladroits car bien à droite » et pouvant indisposer une fraction beaucoup plus majoritaire de cet électorat (il suffit de considérer la réaction immédiate de l’église catholique, traditionnellement opposée à toute forme d’eugénisme).

La seconde, la maladresse, est plus vraisemblable, mais n’en est pas moins inquiétante si on considère que cette réaction spontanée traduirait alors le fond de la pensée de Nicolas Sarkozy sur le déterminisme de certains des maux tragiques de notre société.

Ceci semble bien confirmé par les propos additifs des jours suivants ; ce type de pensée à l’Elysée constituerait là aussi une rupture avec la tradition française.

Signataires :

* Jean-Louis Serre, professeur de génétique à l’université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines, membre du conseil d’administration de la SFGH (Société française de génétique humaine).

* Bernadette Limbourg-Bouchon, professeur de génétique à l’université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines, secrétaire générale de la SFG (Société française de génétique).
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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 09:54
27 avril 2007 - n° 94

"Dans le système économique actuel il faut mettre fin à toutes les formes de gaspillage."


Ségolène Royal sur TF1.

>Lire l'article
>Lire l'émission en intégralité
>Voir la vidéo



Déclaration de Jack Lang sur l'annulation du débat devant avoir lieu sur Canal +
>Lire l'article

"J'incarne une autre méthode, je fais confiance. Je n'ai aucune soif du pouvoir, mais je veux l'exercer avec une autorité juste."
Ségolène Royal invitée de "A vous de juger".
>Lire l'article

Communiqué EPR Flamanville.
Constatant que des militants écologistes occupent le chantier préparatoire à la construction de l'EPR à Flamanville depuis ce matin 26 avril, date anniversaire de l'accident de Tchernobyl, Ségolène Royal rappelle qu'elle remettra en débat la décision prise par le gouvernement de construire cette centrale nucléaire.
>Lire l'article




 

Vente à la découpe.
Reportage sur la visite de Ségolène Royal rue de Montreuil à Paris dans un immeuble vendu à la découpe.

>Voir la vidéo

 
         
 

A vous de juger.

>Voir la vidéo (1/2)

>Voir la vidéo (2/2)

 
         
 
 Captures d'écrans.


Le zapping quotidien de la campagne

 Vu du net.

Environnement : le programme de Ségolène Royal

>Lire l'article

 Matériel militant.

Un jeu amusant pour tester son subconscient électoral.

>Voir le test

 Agenda.

Vendredi 27 avril : Meeting de Ségolène Royal à Lyon – Eurexpo à 19 heures
Mardi 1er mai : Grand concert de soutien autour de Ségolène Royal à Paris, au stade Charletty. Ouverture des portes à 14h30, l'évènement débutera à 17h.
Jeudi 3 mai : Meeting de Ségolène Royal à Lille à 19 heures

 Soutien.

D'éminents généticiens reviennent sur les propos de Nicolas Sarkozy et apportent leur soutien à Ségolène Royal.
>Lire l'article

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